Pages

mardi 29 avril 2014

Atelier du 8 mars 2014

Exercice 1 : écrire un poème à partir des rimes suivantes (vous n'êtes pas obligé de toutes les utiliser).
(cf atelier du 7 décembre)

Exercice 2 : compléter les réponses manquantes dans cette scène de pièce de théâtre ( une page par groupe, les deux pages faisant la scène)

ALINE, entrant
 Jean est assis dans un fauteuil, il lit le journal.
- JEAN : Evidemment. Pour qui tu me prends ? 
- ALINE :
- JEAN, baissant son journal : Vendredi. (Il relève son journal.
- ALINE :
- JEAN, baissant de nouveau son journal : Quoi ? Tu veux la date et le mois ? 
- ALINE :  
- JEAN : Non, j’ai pas oublié. Comment tu veux que j’oublie ? Arrête avec tes allusions culpabilisantes.
Jean replie son journal et s’en débarrasse.
- ALINE :  
- JEAN : Eh bien, rassure-toi. J’ai pas oublié. Si tu veux savoir, j’y pense depuis deux mois. Je ne pense même qu’à ça.
- ALINE :  
- JEAN : Deux mois que je me réjouis de pouvoir enfin tirer un coup.
- ALINE :   
- JEAN : Deux mois que j’attends de pouvoir me lever une jolie poule.
- ALINE :  
- JEAN :  Deux mois que j’attends avec impatience... l’ouverture de la chasse ! 
- ALINE :  
- JEAN : Me traiter de salaud parce que j’aime la chasse, tu manques pas d’air. Tu craches pas sur une bonne faisane, que je sache.
  - ALINE :  
- JEAN Quoi ? Notre anniversaire de mariage ?
- ALINE :  
- JEAN : ... Eh oui, tu vois, ça aussi j’y pense. Mais bon, après dix-huit ans j’ai d’autres joies dans la vie, c’est tout. 
- ALINE :  
- JEAN : Salaud, goujat... C’est tout ce que tu as trouvé comme insultes ? D’habitude tu es plus imaginative, ma Linette.
   - ALINE :  
 - JEAN : N’empêche que ton goujat de mari a pensé à ton cadeau. 
 -   ALINE, souriante
- JEAN : Je sais bien qu’il n’y a que ça qui t’intéresse. 
- ALINE :  
- JEAN : Non, psychologue
- ALINE :  
 - JEAN : Aucune idée, justement. En attendant, je l’ai mis dans le tiroir, là.
- ALINE :  
- JEAN : Oh moi, je ne crois rien du tout. Si tu le veux il est là, sinon il y restera.
- ALINE :   
- JEAN : Si ça t’amuse.
Aline va retirer le paquet du tiroir, format boîte à chaussure, emballé d’un joli papier, ceint d’un ruban. Elle retire le ruban, le balance, arrache le papier, le jette en boule.
ALINE :  
Elle ouvre le couvercle de la boîte, regarde et prend un air stupéfait.
- JEAN : Alors  ? 
- ALINE :  .
- JEAN : Alors  ? 
- ALINE
- JEAN, décontenancé : Alors tu... Qu’est-ce que tu vois ?
- ALINE :  
- JEAN : Hein  ? 
- ALINE :  
- JEAN : Co-comment ça, 999 ? 
- ALINE, tendant le paquet :  
 - JEAN, regardant l’intérieur de la boîte : Bon sang, mais... mais c’est quoi, ça ? 
- ALINE :  
- JEAN, très nerveux : Non mais c’est quoi, ce truc ? 
- ALINE :  
- JEAN : Mais d’où ça sort ?
Deuxième page : Ce sont les répliques de Jean qui manquent.

ALINE, entrant : Tu sais quel jour on est ? Jean est assis dans un fauteuil, il lit le journal.
- JEAN :  
- ALINE : Et ? 
- JEAN, baissant son journal :                                              (Il relève son journal.
- ALINE : Et c’est tout ? 
- JEAN, baissant de nouveau son journal :  
- ALINE : Tu n’as pas oublié au moins ? 
- JEAN :
Jean replie son journal et s’en débarrasse.
- ALINE : Inutile de le prendre sur ce ton. Je voulais juste m’assurer que... 
- JEAN :
- ALINE : Alors là, tu m’épates.
- JEAN
- ALINE : Quel romantisme  ! 
- JEAN
- ALINE : Pardon ? 
- JEAN :  
- ALINE : Salaud  ! 
- JEAN
  - ALINE : J’en étais sûre. Tu as oublié  ! 
- JEAN
- ALINE : …
- JEAN
- ALINE : Tu n’es vraiment qu’un... qu’un... qu’un goujat ! 
- JEAN :
   - ALINE : Avec du recul, j’ai acquis un certain sens du résumé, c’est tout.
 - JEAN :
 - ALINE, souriante : Ah.
- JEAN
- ALINE : Mufle  ! 
- JEAN
- ALINE : Tu sais où tu peux te le mettre ton cadeau  ? 
 - JEAN
- ALINE : Et tu crois que je vais me jeter dessus  ? 
- JEAN
- ALINE : Tiens regarde, je vais le prendre, je vais même l’ouvrir et quoi que ce soit, je vais le foutre à la poubelle sous tes yeux. 
- JEAN :
Aline va retirer le paquet du tiroir, format boîte à chaussure, emballé d’un joli papier, ceint d’un ruban. Elle retire le ruban, le balance, arrache le papier, le jette en boule.
ALINE : A priori je dirais que j’ai échappé au robot ménager pour une fois... Des chaussons, peut-être ?
Elle ouvre le couvercle de la boîte, regarde et prend un air stupéfait.
- JEAN
- ALINE : Mais, euh..
- JEAN
- ALINE : Je.
- JEAN, décontenancé
- ALINE : 1000 ! 
- JEAN
- ALINE : 999.
- JEAN
- ALINE, tendant le paquet : Tiens  ! 
 - JEAN, regardant l’intérieur de la boîte
- ALINE : 997.
- JEAN, très nerveux :
- ALINE : 996. 
- JEAN :

Exercice 3 : choisir un début et une fin, écrire le milieu.

L’histoire commencera par : J’aime beaucoup jardiner. Ça me détend… Quand je travaille, je me donne du mal, j’aime bien l’effort physique…

L’histoire commencera par : Quelque chose avait attiré -  ou plutôt distrait -  son attention à la périphérie de son champ de vision. Par la fenêtre. Un éclair, dehors. Comme un flash d’appareil photo.

L’histoire commencera par : Il était près de minuit à l’aéroport d’Oslo Gardermoen, quand le vol SK-459 en provenance de Bangkok vira sur sa place attribuée à la porte 46

L’histoire commencera par : La neige recouvrit tout, bloquant les trains, étouffant les sons. Les chutes de la nuit avaient coupé les câbles, les trains restaient en gare, et ceux qui avaient été surpris dehors se couvraient d’édredons blancs.

L’histoire commencera par : Le lendemain de ma nuit de douleur, cela allait mieux. Merci. Cette douleur était la mienne, ravageant ma gorge; pas grave, mais la mienne.

L’histoire commencera par : En général, il les remarquait avant qu’ils arrivent. Mais les voilà qui étaient sur lui avant qu’il ait eu le temps de verrouiller la porte. Les revenants. Ça sentait la scène de crime.

L’histoire commencera par : Sa chemise blanche repassée était remontée et révélait un peu de la peau du ventre. Outre sa chemise, il était vêtu d’une cravate desserrée, d’un pantalon de costume noir et de chaussures cirées.

L’histoire commencera par : Il jeta un coup d’oeil sur le côté. Personne. Il sentit que le soleil s’était remis à chauffer. Et soixante mille, c’était bien.

L’histoire commencera par : «Trouve cette liste et envoie-la à l’adresse mil qui est indiquée en bas de page. Et puis, on verra ce que je peux te fournir.»

L’histoire finira par : Seul un fantôme peut être aussi preste et silencieux, songea Harry avant de faire volte-face, mais il savait que c’était trop tard.

L’histoire finira par : Son regard traversa la chambre plongée dans l’obscurité, jusqu’à la fenêtre allumée de la femme. Il n’y avait personne. Ni là-bas, ni ici.

L’histoire finira par : Dans les jours qui suivirent six jeunes gens furent arrêtés sur dénonciation, tous le lendemain furent relâchés, pas de preuve, dossier vide, dénonciation anonyme. L’émeute enfla ; l’émeute plaît. 

L’histoire finira par : Et puis, un matin, un peu avant l’aube, il se réveilla, très calme, prit une douche et prépara sa valise.

L’histoire finira par : Il était mort. Il avait le choix entre sauter dans le vide, se fracasser tout en bas sur les rochers et prendre une balle dans le dos. Ou faire face à son meurtrier…

L’histoire finira par : Elle lui serra la main de manière très formelle par-dessus la table. Elle ne se retourna pas et il ne la regarda pas s’éloigner.

L’histoire finira par : Il se demanda comment l’homme assis en face de lui aurait réagi s’il avait su la vérité.

L’histoire finira par : Avant d’avoir eu le temps de réagir, il se sentit précipité à toute vitesse vers le bord du toit. Vers le vide. NNNOOOOONNNNNNNNNNN ! 

L’histoire finira par : Elle sentit ses jambes se dérober sous elle et perdit connaissance.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire